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ART-ACTION FEMINISTE

 

Panorama de la vidéo-performance féministe
contemporaine latino-américaine

 

MUJERES CREANDO, REGINA JOSE GALINDO,
SANDRA MONTERROSO, MARIA ADELA DIAZ

17 JUIN 2009

19H, CENTRE POMPIDOU, CINEMA 2

mamanomelodijo-1-2.jpg Art-action. Un art de résistance et d’insubordination, intrication de corps et de politique, s’est emparé, depuis les années 1960, du continent latino-américain. De là, s’origine l’éclosion, principalement depuis les années 80, d’un très grand nombre d’artistes performeuses et vidéastes, œuvrant depuis le même lieu d’un travail féministe de l’art, intégrant à leur démarche les dimensions du genre, de la sexualité et de l’identité culturelle. Cette séance est l’occasion de montrer un aperçu de cette scène contemporaine particulièrement riche et vivace de la vidéoperformance, singulièrement féconde en Amérique centrale (Guatemala) et en Bolivie.

Un programme présenté et conçu par Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff, curateurs et fondateurs de la plate-forme et structure de distribution de films le peuple qui manque. Séance en présence des artistes Sandra Monterroso et María Adela Díaz.

 

regina-jose-galindo-quien.jpgRegina José Galindo
Poétesse, vidéaste et performeuse, née en 1974, Regina José Galindo figure depuis le milieu des années 90 comme une des artistes guatémaltèques les plus emblématiques de sa génération, lauréate du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 2005. Au cours de ses performances controversées, son corps est le véhicule par lequel elle dénonce les conflits politiques et se fait explicitation de la violence faite aux femmes.

¿Quien puede borrar las huellas ? (2003, 2’, coul., son.) / Mientras, ellos siguen libres (2007, 2’, coul., son.) /  Perra (2005, 5’, coul., son.)

 

deformacion-33-sandra-monterosso.jpgSandra Monterroso
Les actions de Sandra Monterroso, performeuse et vidéaste guatémaltèque née en 1974, sont le lieu d’un conflit entre émancipation et tradition culturelle. Ses vidéoperformances sont la trace d’une auto-prise de conscience, d’un travail de sabotage des prescriptions sociales et du passage entre plusieurs mondes.
Deformación # 33 (2007, 5’, coul., son.)

Entretien avec Sandra Monterroso, blog elles@centrepompidou
 

maria-diaz-borderline.jpg

María Adela Díaz
Née au Guatemala en 1973, vivant à Los Angeles, vidéaste et performeuse, María Adela Díaz met en scène son expérience autobiographique de migrante sans papier en Californie.
Borderline (2005, 2’, coul, son.) (distribution: le peuple qui manque)

 

acciones-mujeres-creando.jpgMujeres Creando
Le collectif féministe bolivien Mujeres creando mène depuis plus de quinze ans, une passionnante élaboration entre intervention urbaine, critique radicale, utopie irrépressible, célébration faste du corps, du plaisir, du quotidien, des puissances de l’imaginaire. Graffiteuses et vidéastes, elles rejettent toute séparation de l’art, leurs actions de rue dessinant une posture éthique unique en son genre d’agitatrices, en lutte contre les oppressions patriarcales, les schémas coloniaux, les politiques néolibérales.
Mujeres Creando – Acciones – Creando Mujeres – sélection (2001,    vost, 24’)
Mujeres Creando & Maria Galindo – Mama no me lo dijo – sélection (2003, vost, 30’)

FILM   

Le Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle propose un rendez-vous régulier (tous les mercredis à 19h) intitulé FILM.
Chacun de ces programmes est l’occasion de mettre en perspective les collections cinématographiques du Musée en louvoyant entre cinéma expérimental, documentaire, film d’artiste et vidéo.
Conçu comme un espace critique, « Film » prend la forme de séances thématiques ou monographiques, de cartes blanches et d’invitations proposées à des intervenants d’horizons divers susceptibles de jeter un regard nouveau sur l’histoire et les pratiques du cinéma non commercial.

En écho à l’accrochage elles@centrepompidou (une présentation des collections du Musée national d’art moderne consacrée aux artistes femmes, à partir du 27 mai 2009), le cinéma du Musée  propose un cycle consacré à l’œuvre de femmes cinéastes e t vidéastes qui ont marqué l’histoire des images en mouvement. Il invite au sein de son rendez-vous FILM, la structure de programmation et de distribution de films le peuple qui manque, qui proposera ce panorama exceptionnel de la vidéo-performance féministe contemporaine latino-américaine.

logo_pompidou.jpgINFORMATIONS PRATIQUES
Centre Pompidou
75191 Paris Cedex 4
Cinéma 2, Niveau -1
métro Rambuteau ou Hôtel de Ville
Tarifs
6€ / tarif réduit 4€ / gratuit avec le laissez-passer,
dans la limite des places réservées (sinon, 4€)
www.centrepompidou.fr/evenements

Programmation et textes : Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff (le peuple qui manque)
Remerciements: Les artistes, Centre Pompidou (Philippe-Alain Michaud, Isabelle Ribadeau-Dumas, Marie Canet), prometeogallery di Ida Pisani (Cristina Rota), Ambassade de Bolivie en France, Ambassade du Guatemala en France.