Skip to main content
search

Guillaume Dustan

Guillaume Dustan est né en 1995, ou 96, en écrivant, puis en publiant, Dans ma chambre (P.O.L, septembre 1996). Avant, il y avait une autre personne, très malheureuse. Dépressive, séropositive. Après il y avait toujours la dépression et la séroposition, mais ça allait déjà mieux. Une appréciation paranoïaque et mégalomane du retentissement de son premier ouvrage ayant conduit Guillaume à quitter son emploi, il se hâta d’écrire pour faira avancer sa nouvelle carrière. Je sors ce soir (P.O.L, septembre 1997) ne fut pas le best-seller pour lequel il avait si souvent consulté l’oracle, mais contribua à affermir son image de jeune écrivain gay à suivre. Ayant dépensé en extasys et en téquilas-champagne tout l’argent de la bourse qu’il avait reçue du Centre national du livre, Guillaume se trouva bien dépourvu à la fin de l’année (et en plus il avait une grosse bronchite qui ne se soignait pas à cause de ses excès). Sans se décourager, il proposa à son éditeur, P.O.L, de créer une collection de livres gay qui pourrait le faire bouffer (lui, Guillaume). P.O.L le dirigea vers Balland, maison amie. Nouvelle casquette pour G.D. Retiré chez sa mère, à la campagne, G. écrivit son troisième roman, tout aussi purement autobiographique que les deux premiers: Plus fort que moi parut en juin 1998 (toujours chez P.O.L). A l’automne, G.D. lançait les grandes manoeuvres pour le centre communautaire qu’il voulait créer, la Gaie maison pour tout le monde. En janvier 1999 il publiait Nicolas Pages, son premier véritable succès de librairie. En février de la même année, la collection chez Balland (Rayon Gai) démarrait. En 2000, G.D. réalisait son premier film, centré sur la figure dudit Nicolas Pages, écrivain et artiste conceptuel (et ami de G.D.), ainsi que sur celle de Nan Goldin (R House, coproduit par Postmodern classic videos et Arte). L’an 2000 fut une grande année pour G.D., d’abord avec la sortie d’Innocente, son premier best-seller (400 000 ex.). Puis avec l’ouverture de la Gaie maison, sous les auspices éclairés d’Elisabeth Lebovici, sa première présidente. G.D. annonça sa décision de renoncer à l’écriture. En 2003 sortit son premier long-métrage, Rajneesh, produit par Jodie Foster et joué par Bill Clinton (…).

Guillaume Dustan est mort en octobre 2005.

Enjoy (back to Ibiza)

de Guillaume Dustan (2001, 120min, version remastérisée)

« Un road movie existentiel et plus ou moins solitaire en bus en Espagne; je rencontre un étudiant aux Beaux-Arts habillé comme moi qui me montre son travail, un déguisement de limace grandeur humaine qu’il fait mettre à des amis pour les photographier; également ma visite du marché central de Valencia en compagnie de Patrick Cardon, figure culte gay et éditeur, je le connais bla-bla-bla-bla, et un voyage raté à Ibiza. »
Guillaume Dustan – Extrait de Premier essai, 2005.

Squat

de Guillaume Dustan (2002, 60′)

« Un film à Londres avec Tim dans un squat pour Queeruption, une réunion d’activistes queer fils de à DV, très beau très poétique, comme les autres mais encore plus parce qu’il y a plus de gens c’est émouvant je ne filme pas les têtes comme ça je ne demande pas d’autorisation. » G.D., extrait de Premier essai, 2005

Poub(elle)

de Guillaume Dustan (2002, 60’)

« Je parle littérature avec Pierre Dulieu, de la revue belge écritures, il y a un numéro Dustan + engagement depuis, bref, en filmant la poubelle (à demi ouverte), puis on se roule dans les pétales de roses artificielles dans le salon de Tim et Philippe. » Guillaume Dustan, extrait de Premier essai, 2005.

Nietzche

de Guillaume Dustan (2002, 60′)

« Un journaliste feuj ancien rédac chef de BFM vient me voir pour un bouquin sur les gays et on parle, je suis assis au bureau de Tim. »
G.D. extrait de Premier essai, 2005