Lectures at the Dakar Biennal

States-of-Opacity

The Sunday May 8, 2016 during the symposium  
“States of Opacity”, curated by Mara Ambrožič and Elvira Dyangani Ose.

 

Abstract
States of Temporal Opacity
Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós
If modernity has decreed, or even imposed a fundamental backlog on the extra-occidental worlds, an insurmountable, fathomless “debt of time” which they should supposedly overcome, making these geographies waiting patiently in the “waiting room of history” (while constructing historic time as a measurement of cultural distance, Nicolas Sarkozys’ “Speech of Dakar” is still haunting us). It is henceforth and simultaneously that post-colonial epistemologies of temporality are confronted with another temporary injunction: the time of global simultaneity, the illusion of co-temporality, a global time.
Paul Gilroy, thinker of black diaspora, talks about these translators of time, chronauts of a black Atlantic, marked by the catastrophic, temporal fracture that constitutes the Middle Passage. These are situated in another tension and another temporary disjunction. We are talking about secret times, hidden from the eyes of the world, kept away from prescriptions and codes. These secret times reply to the need of opacity, strategic opacity, opacity of resistance, “state to opacity” said Glissant. The vessel, as it is shown by Gilroy, is the best metaphore for the capacity of staying between two-times. The vessel of slave trading, but soon the vessel of afrofuturist mythology become “connective symbols of crossover in time and space projecting a plurality of possibilities of unleashed and unalienated movement.” Furthermore, afrofuturism imagined precious nots of temporality, that slip through modern and progressive visions of time which has this injunction of co-temporality that reveals a potential double-ontology, in between what is and what could be. The Black Quantum Futurism Collective, based in Philadelphia, as an example, is working on this conflation of quantum time of physics and African temporality. In the form of a chronopolitical series our film project “Les impatients” constitutes, for itself, an attempt to collect non-aligned temporalities and indications of a returning future, in the middle of an historic moment which we are going through, of the biggest political obstruction.

and,
The Saturday May 7, 2016 – 9am/6pm at the IFAN/Université Cheikh Anta Diop
Lecture by Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros during the symposium “Enseignement de l’art. Prospective et invention pédagogique. Comment ? Pour qui ? Quelles finalités ?”, curated by Malick Ndiaye (art historian, Université Cheikh Anta Diop, Dakar) and Emmanuelle Chérel (art historian, Ecole d’Art de Nantes).

Last,
le peuple qui manque will be part of the 1st African/Art/Book/Fair of Dakar curated byPascale Obolo.

Brouhaha - 18/19 Feb.

Brouhaha, les mondes du contemporain.
Une série de performances et d’interventions, février 2016

Une proposition de Lionel Ruffel,
avec l’Ecole de littérature, les éditions Verdier, l’Institut Universitaire de France, la Maison des écrivains et de la littérature.

Le 18 février à la Maison de la Poésie, Paris
Le 19 février à l’espace Khiasma, Les Lilas

“Depuis bientôt dix ans, je mène une enquête sur ce que contemporain veut dire, notamment dans le champ des représentations, où le terme fait débat. Depuis dix ans, je constate que les pratiques artistiques et les formes du savoir sont de plus en plus indistinctes. Cette indistinction entre dedans et dehors, entre acteurs et spectateurs, entre savoir et création, entre individu et collectif, entre centres et périphéries, est la caractéristique du contemporain, qui déhiérarchise et horizontalise les relations. La notion de brouhaha traduit cette caractéristique. Est-ce assez de le dire dans un livre ? Certainement pas. Dans Brouhaha, il est bien question des livres et du littéraire mais ils sont vus à l’aune d’un régime de publication généralisé. L’expérience contemporaine du littéraire ne cesse de se multiplier, de se contextualiser, favorisant les littératures orales, performées, exposées, in situ, dans les espaces publics. La manifestation Brouhaha viendra actualiser cette expérience en performant le livre. Et elle le fera avec celles et ceux qui l’ont accompagné ces années durant : écrivains, théoriciens, artistes, curateurs, performers, étudiants. Il s’agira de performer une enquête théorique sur le temps historique. Cette manifestation sera portée par le collectif « L’école de littérature », dont je fais partie et qui organise depuis trois ans des manifestations similaires à Casablanca, par les éditions Verdier qui participent au lancement du livre, par l’Institut Universitaire de France qui financera la majeure partie des activités et par la Maison des écrivains et de la littérature. Le principe est de laisser des cartes blanches à mes invités pour leur intervention. La manifestation aura lieu les 18 au 19 février 2016. Le lieu d’accueil sera à la fois conçu comme espace de présentation et de production. Les journées auront trois moments : production, warm-up discursif, performances. ” L.R.

Ces invités sont : Emmanuelle Pireyre (écrivaine-performer), Olivia Rosenthal (écrivaine-performer), Jean-Max Colard (critique d’art, curateur), Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff (curateurs, Le peuple qui manque), Yves Citton (théoricien), Joris Lacoste (metteur en scène-chorégraphe), Younes Atbane (performer), Mazen Kerbaj (auteur-musicien), Jérôme Game (écrivain-performer) et DJ Chloé, le séminaire « Les contemporains », la revue Terrain Vague, les étudiants du master création littéraire, séminaire de doctorants (littératures, arts, médiums), les Seconds couteaux (DJ, Kill the DJ)

Y A-T-IL UN RÉGIME POSTCOLONIAL DES ARTS ?
Seloua Luste Boulbina/Laboratoire de changement social et politique/ 2015

L’ère de la globalisation est, à l’évidence, postcoloniale. Et pourtant, cette équivalence n’est pas toujours appréhendée à sa juste mesure. Le postcolonial en effet apparaît moins comme le corrélat de la mondialisation que comme son envers. Se demander s’il y a un régime postcolonial des arts revient ainsi à s’interroger sur la dimension postcoloniale de la mondialisation artistique. Aujourd’hui, l’art, comme l’argent, ignore les frontières : c’est ce qu’il y a de plus fluide dans les échanges culturels. Il s’agira de saisir ce qui se produit aujourd’hui dans les arts visuels non à partir de « l’Occident » et de la mondialisation mais à partir du « reste du monde » et de la postcolonialité. Celle-ci ne saurait être, en outre examinée sans que soient croisées les « vues d’ici » et « vues d’ailleurs ». L’idée est d’organiser une rencontre – au sens fort de ce terme – et de chercher à savoir quels sont les termes les meilleurs pour appréhender ce qu’on peut voir déjà comme un « régime », sachant que ce mot vient du latin « regere » (diriger) puis de « regimen » (action de diriger). En ce sens, il s’agit de prendre acte du fait que le postcolonial régit la mondialisation.

Seloua Luste Boulbina, avec le Laboratoire de changement social et politique et la revue Afrikadaa, propose un colloque autour de ces questions le 1er et le 2 juin 2015, à l’Université Paris Diderot.

 

 Y A-T-IL UN RÉGIME POSTCOLONIAL DES ARTS ? Y A-T-IL UN RÉGIME POSTCOLONIAL DES ARTS ?

LUNDI 1 JUIN AMPHITHEATRE BUFFON

9h30 OUVERTURE : Seloua Luste Boulbina, LCSP, Université Paris Diderot/CIPH

10H MOUVEMENT DES IMAGES
– Frieda Ekotto, University of Michigan La mondialisation et le cinéma africain, pour un devenir singulier suivi d’une discussion avec Melissa Thakway, INALCO

11H30 MOUVEMENT DES IMAGES
– Louisa Babari et Carole Diop Retour sur L’Image en mouvement, revue Afrikadaa n°8

14H MONTRER EXPOSER EXHIBER

− Chantal Loïal, artiste, performance − Françoise Vergès, Collège d’Etudes Mondiales, Paris
Montrer quoi ?
− Jean-François Boclé, artiste
Le regard saturé
− Valérie John, Campus caribéen des arts, Fort-de-France
Territoire(s) de l’art ?

MARDI 2 JUIN AMPHITHEATRE TURING

10H CRITIQUE ET CLINIQUE POSTCOLONIALES
− Olivier Lussac, Université de Lorraine
Les performances de Nathalie Bikoro
− Emmanuelle Chérel, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Nantes métropole
Pensées archipéliques
− Federico Tarragoni, Université Denis Diderot Paris 7 Quelle esthétique pour la postcolonialité ?
− Zahia Rahmani, Institut National d’Histoire de l’Art
Il y a toujours eu un régime postcolonial de l’art !

14H ÉDITER EXPOSER CURATER
− Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff Le Peuple qui manque, Paris
Conversation avec Seloua Luste Boulbina
− Louisa Babari, Celio Paillard, Corps à Corps, performance vidéo
− Sika Fakambi, Kamau Brathwaite, Celio Paillard,
Ca n’est pas assez, œuvre sonore
− Eva Barois de Caevel, Raw Material Dakar,
Qu’attend-on de moi ?
Marie Ann Yemsi, curatrice et Julien Creuzet, artiste, Archipel Opéra

CLOTURE : Aloyse Raymond N’Diaye, Institut supérieur des Arts et de la Culture, Dakar

Apéritif offert par Bétonsalon

Informations pratiques:

UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT
1er juin : Amphithéatre Buffon 
15 rue Hélène Brion 75013 Paris

2 juin : Amphithéatre Turing 
Croisement rues Alice Domont et Léonie Duquet et avenue de France 75013 Paris

Evènement facebook
https://www.facebook.com/events/996196987087311/

 


MUSEUM F(R)ICTIONS
 – CONFÉRENCE
DE KANTUTA QUIROS ET ALIOCHA IMHOFF

Conférence à l’Institut Français de Casablanca, dans le cadre du Festival Masnâa 2015 “Ce qui est là ” à l’invitation de L’école de littérature et de David Ruffel

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 LUNDI 20 AVRIL 2015 – 18 H

CONFÉRENCE

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THÉÂTRE 121, INSTITUT FRANÇAIS DE CASABLANCA, BOULEVARD ZERKTOUNI

« Quels musées et institutions réimaginer pour une géographie de l’art future ?  La récurrence de nombreux musées conceptuels et fictifs, proposés par des artistes, mobilisés dans une réécriture “décanonisée” de l’histoire de l’art, invite à considérer la valeur heuristique de la fiction pour proposer des récits de l’art décolonisés. On considérera la dimension instituante de ces musées spéculatifs et nomades.  Fictions de musée qui invitent à réévaluer les fonctions du mythe, de la fabulation comme scripts pour des institutions muséales à venir. »

Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós sont théoriciens et commissaires d’exposition basés à Paris, fondateurs de la plateforme curatoriale « le peuple qui manque ». Parmi les dernières manifestations dont ils ont été les commissaires,  « Au delà de l’Effet-Magiciens » (Fondation Gulbenkian, Laboratoires d’Aubervilliers, 2015), « The Accelerationist Trial »  (Centre Pompidou, 2014), « La géografia sirve, primero, para hacer la guerra » (Museo de la Memoria, Bogota, 2014), « A Thousand Years of NonLinear History » (Centre Pompidou, 2013), « The Borderscape Room » (Le Quartier, 2013), « Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente » (Bétonsalon – Centre d’Art et de Recherche, 2013), « L’artiste en ethnographe » (Quai Branly – Centre Pompidou, 2012), « Que faire ? art/film/politique » (Centre Pompidou, 2010). Ils ont récemment dirigé « Géoesthétique », un ouvrage collectif dédié au tournant spatial dans l’art (Editions B42, 2014) et « Histoires afropolitaines de l’art », numéro double 53-54 de la revue Multitudes (2014). Ils contribuent régulièrement à des ouvrages collectifs ou des revues d’art et d’esthétique (Art Press, les Cahiers du Mnam, l’art même, Initiales, Libération, Mouvement, Multitudes, dont ils sont membres du comité de rédaction, etc.). Leurs recherches ont fait l’objet de nombreuses conférences (Centre Pompidou, musée du quai Branly, Institut National d’Histoire de l’Art, ENSBA, Grand Palais, Paris Photo, Jeu de Paume, La Maison Rouge, MuCEM, Biennale de Bucarest, 16 beaver New York, HEAD Genève, Universidad Javeriana, Bogota, Institut Français de Berlin, etc). Kantuta Quirós est actuellement Maître associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Aliocha Imhoff enseigne à l’Université Paris 1.

Liens:
https://www.lecoledelitterature.org/museum-frictions.html

https://cequiestla.tumblr.com/post/113999985037/museum-f-r-ictions-conference-de-kantuta-quiros-et

Workshop
avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós
A l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon
du 16 au 20 mars 2015

A l’invitation de Manola Antonioli
de la 1re à la 5e , Art & Design
Avec Carole Lebon, Raphael Conot, Dimitri Benhamou et les étudiants de l’option Design.

« Quels musées et institutions réimaginer pour une géographie de l’art future ?  La récurrence de nombreux musées conceptuels et fictifs, proposés par des artistes, mobilisés dans une réécriture “décanonisée” de l’histoire de l’art, invite à considérer la valeur heuristique de la fiction pour proposer des récits de l’art décolonisés. On considérera la dimension instituante de ces musées spéculatifs et nomades.  Fictions de musée qui invitent à réévaluer les fonctions du mythe, de la fabulation comme scripts pour des institutions muséales à venir. »

 

 

 

mer 18 février 2015 (17:00)
Kantuta Quiros • Aliocha Imhoff
Le peuple qui manque
Grand amphi de l’ENSBA 2e étage de l’ENSBA Lyon 8bis quai Saint-Vincent 69001 Lyon

Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós sont théoriciens et commissaires d’exposition basés à Paris, fondateurs de la plateforme curatoriale le peuple qui manque.

Au delà de l'Effet-Magiciens - colloque-performance

Ce nom, emprunté à une formulation de Gilles Deleuze, exprime leurs intentions et les fondations de leur engagement :
« Ce constat d’un peuple qui manque n’est pas un renoncement au cinéma politique, mais au contraire la nouvelle base sur laquelle il se fonde, dès lors, dans le Tiers-Monde et les minorités. Il faut que l’art, particulièrement l’art cinématographique, participe à cette tâche : non pas s’adresser à un peuple supposé, déjà là, mais contribuer à l’invention d’un peuple. Au moment où le maître, le colonisateur proclament «il n’y a jamais eu de peuple ici», le peuple qui manque est un devenir. » (Gilles Deleuze, L’Image Temps, 1985).

Le peuple qui manque organise depuis une dizaine d’années des programmations de cinéma, des expositions, des colloques, et plus généralement travaillent à articuler différents savoirs faisant converger et dialoguer l’art et les sciences sociales, dont l’anthropologie et les théories post-coloniales, afin de questionner les « géoesthétiques » de l’art, et l’actualité d’une pensée politique dans le monde globalisé. En parallèle, Le peuple qui manque archive, diffuse et parfois édite en DVD une collection de films et vidéos rares, à la croisée de plusieurs champs de cinéma, entre film expérimental, vidéo d’artistes, cinéma féministe, cinéma d’avant-garde, archives de l’histoire de la performance. Ils ont récemment dirigé l’ouvrage Géoesthétique (Editions B42, 2014) et Histoires afropolitaines de l’art, n° 53-54 de la revue Multitudes(2013). Kantuta Quirós est Maître associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Aliocha Imhoff enseigne à l’Université Paris 1.

www.lepeuplequimanque.org

Source: https://www.ensba-lyon.fr/conferences/fiche.php?a=15&id=3670

“Le procès d’une polémique
Jan Karski, l’Histoire et la fiction”

Workshop avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, pour les étudiants de 4e année Art
Du 16 au 21 février 2015
A l’invitation de Marie Canet.
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon

ENSBA Lyon - Workshop avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós

Ce workshop mené par les commissaires d’expositions Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós propose l’élaboration collective d’une exposition performative, sous la forme d’un procès fictif historique retraçant les enjeux d’une importante polémique littéraire récente.

En 2009, l’écrivain français Yannick Haenel reçoit le prix Interallié pour son roman « Jan Karski » paru chez Gallimard, basé sur la vie du résistant éponyme, diplomate et courrier du gouvernement polonais en exil à Londres, témoin dès 1942 de l’horreur des camps nazis et chargé d’alerter les Alliés du sort réservé aux Juifs d’Europe. Jan Karski rencontre en 1943 le président Américain, à la Maison Blanche, durant un long entretien. Deux documents diplomatiques en attestent mais personne ne sait avec exactitude, ce qu’ils se sont dits, ni comment a réagi Roosevelt au récit de l’insoutenable. Souhaitant « témoigner pour le témoin », Yannick Haenel imagine dans la troisième partie de son livre, le déroulement de cette rencontre, et propose – face aux silences des archives, aux silences des témoins – une fictionnalisation de l’Histoire, à partir d’une approche délibérément intuitive. S’en suivra, durant tout le premier trimestre 2010, une très vive polémique, ouverte notamment, par le cinéaste et auteur de Shoah, Claude Lanzmann qui accusera Yannick Haenel de falsifier l’Histoire.

Cette vive et complexe polémique aura redéployé de nombreuses problématiques dans l’espace public et médiatique :

  • L’histoire est-elle contenue uniquement dans les documents, les sources, les traces matérielles laissées par le passé ou est-il parfois nécessaire, comme l’affirme Y. Haenel, de recourir à la fiction, en tant que mode de connaissance particuliers qui excèdent ou complètent ceux de la « science historienne »  ou l’approche documentaire ? A-t-on le droit de fictionnaliser l’histoire ?
  • Ranimant les controverses anciennes et les positions iconoclastes sur la possibilité pour la photographie ou le cinéma de documenter et de représenter le désastre et la Shoah (Adorno, Lanzmann, Wajcman, Chéroux, Didi-Huberman, Rivette, Godard, Daney), cette polémique reposait, également, vigoureusement la question adornienne du droit à représenter l’irreprésentable.
  • Enfin, quelle est la responsabilité morale de l’écrivain et de l’artiste face au monde ? Si la liberté d’expression de l’artiste doit, selon l’avis de tous, rester totale, la fiction est-elle pour autant irresponsable ? Plus encore, peut-on en déduire que les fictions ont une action sur le monde ou bien se situent-elles hors du monde, dans un espace ontologiquement autonome ?

A la suite de nombreux procès et tribunaux fictifs, notamment initiés par certains artistes et cinéastes contemporains (Anton Vidokle, Olive Martin & Patrick Bernier, Marcel Hanoun, Jean-Stéphane Bron, Abderrahmane Sissako, sans compter les incontournables procès surréalistes menés notamment par André Breton dans les années 1930), ce workshop se propose de déployer à partir d’une esthétique judiciaire, un espace verbal spéculatif, situé entre fiction et réalité.

ENSBA Lyon - Workshop avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós

Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós sont théoriciens et commissaires d’exposition basés à Paris, fondateurs de la plateforme curatoriale le peuple qui manque. Parmi les dernières manifestations dont ils ont été les commissaires, Au delà de l’Effet-Magiciens (Fondation Gulbenkian, Laboratoires d’Aubervilliers, 2015), The Accelerationist Trial  (Centre Pompidou, 2014), La géografia sirve, primero, para hacer la guerra (Museo de la Memoria, Bogota, 2014), A Thousand Years of NonLinear History (Centre Pompidou, 2013),The Borderscape Room (Le Quartier, 2013), Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. (Bétonsalon – Centre d’Art et de Recherche, 2013), L’artiste en ethnographe (Quai Branly – Centre Pompidou, 2012), Que faire ? art / film / politique (Centre Pompidou, 2010). Ils ont récemment dirigé Géoesthétique, un ouvrage collectif dédié au tournant spatial dans l’art (Editions B42, 2014) et Histoires afropolitaines de l’art, numéro double 53-54 de la revue Multitudes (2013). Ils ont travaillé pour diverses institutions culturelles (Musée National d’Art Moderne / Centre Pompidou, CNAP, etc.). Ils contribuent régulièrement à des ouvrages collectifs ou des revues (Art Press, les Cahiers du Mnam, l’art même, Multitudes, dont ils sont membres du comité de rédaction, etc.). Kantuta Quirós est Maître associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Aliocha Imhoff enseigne à l’Université Paris 1.

Source: ENSBA Lyon // Workshop avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós

Journée de travail fermée au public
organisée par l’équipe scientifique du programme de recherche
Fabriques de l’art/Fabriques de l’Histoire de l’art (Esba TALM, Esad Grenoble-Valence, HiCSA

le vendredi 7 novembre 2014
À l’Institut National d’Histoire de l’Art
2 rue Vivienne, Paris 2e

Artistes et curateurs invités : Mathieu Abonnenc, Kapwani Kiwanga, Otobong Nkanga, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros (directeurs de la plateforme curatoriale le peuple qui manque), Émilie Villez (directrice de la Fondation Kadist).

Organisatrices : Sandra Delacourt, Katia Schneller, Vanessa Theodoropoulou

Forms of absence, vidéo, Kapwani Kiwanga, 2014.

Forms of absence, vidéo, Kapwani Kiwanga, 2014.

 
Au cours des dernières décennies, les pratiques artistiques engageant – ou mettant en scène – des procédures traditionnellement employées par les chercheurs universitaires ont bénéficié d’une visibilité accrue sur la scène internationale. Alors que le rapprochement entre recherche artistique et académique acquiert une aura importante, les considérations épistémologiques et politiques qu’il implique occupent peu de place au sein des débats théoriques. Considérées de manière générique, ces incursions artistiques sur les terres traditionnelles de la recherche sont souvent indifférenciées et noyées dans un courant insipide faisant des codes de l’autorité intellectuelle un style. Aussi, cette table-ronde se propose-t-elle de mener une réflexion approfondie sur les modalités de collaboration entre universitaires, critiques d’art, commissaires d’exposition, et artistes endossant sans ambigüité le statut de chercheur. Cette réflexion suppose que soit initialement questionnée la spécificité de leurs méthodologies de recherche respectives. Une attention particulière sera donc portée à la nature des corpus constitués par les artistes invités, ainsi qu’aux modalités spécifiques d’analyse, d’interprétation et de transmission du savoir qu’ils mettent en œuvre. Cette table-ronde entend ainsi évaluer l’apport de ces pratiques au renouvellement des territoires de la recherche académique mais aussi leur participation à la redéfinition politique et économique de cette dernière. En ce sens, elle s’attachera également au capital symbolique (et réel) dont ces nouvelles pratiques de la recherche sont à la fois les productrices et les bénéficiaires. En d’autres termes, œuvrent-elles, comme leurs aînées des années 1960 et 1970, au décloisonnement des spécialisations professionnelles et au déplacement des frontières entre la production du voir et la production du savoir ? Artistes, commissaires d’exposition, critiques et universitaires engagés dans ces réflexions sont invités à débattre.
 
Les discussions de cette journée fermée au public donneront lieu à une publication qui sortira en 2015.

“Le chercheur et ses doubles” est le troisième et dernier volet du programme de recherche Fabriques de l’art/Fabriques de l’Histoire de l’art (2012-2015) dirigé par Vanessa Theodoropoulou et Tristan Trémeau. Initié en 2012, ce projet a donné lieu à un premier colloque intitulé L’artiste comme historien de l’art et organisé à l’école de beaux-arts de Tours. Y fut spécifiquement étudiée la contribution d’artistes à la réécriture critique de l’histoire de l’art moderniste et à leurs usages de paradigmes hérités d’Aby Warburg. Durant les deux années suivantes, cette réflexion s’est poursuivie à l’INHA dans le cadre du séminaire Quelle actualité pour la critique institutionnelle aujourd’hui?  Au cours de ce séminaire, des artistes, des historiens de l’art, des critiques d’art, des commissaires d’exposition et des étudiants en écoles d’art ont présenté et discuté de projets artistiques qui façonnent des récits individuels ou collectifs en s’appropriant les méthodologies des sciences humaines et sociales. Il s’agissait alors de se demander si ces pratiques constituaient un nouveau développement de la critique institutionnelle. La table-ronde qui vient clore ce programme se propose quant à elle d’interroger d’un point de vue méthodologique, épistémologique et politique les enjeux des nouvelles accointances entre le travail de l’artiste et celui du chercheur.

23/24 octobre 2014,

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes,

Conférence de Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff, dans le cadre des Journées d’étude, Penser depuis la frontière (dir.) Emmanuelle Chérel et Laurent Devisme, laboratoire Langages, Actions urbaines, Altérité de l’Ecole Nationale d’Architecture de Nantes en partenariat avec l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nantes

 

Penser depuis la frontière

Séminaire de recherche, 23 et 24 Octobre 2014, LAUA – Ecole Nationale d’architecture- Ecole des Beaux Arts de Nantes

Ce nouvel axe de recherche « Frontières, Spatialités, Art » initie une dynamique pluridisciplinaire autour de la notion de frontière soutenue par la mise en place d’un espace de travail commun entre le LAUA et des enseignants-chercheurs de l’école des Beaux Arts de Nantes. Il est notamment induit par le fait que de nombreuses disciplines -ethnographie, sociologie, géographie, histoire – sont investies par les pratiques artistiques contemporaines. Dans leurs dernières redéfinitions épistémologiques, ces domaines scientifiques s’interrogent également sur leur lien à la subjectivité, à la fiction et leur recours à des démarches d’investigation empruntant des outils de l’art. Ces redéfinitions, ces ouvertures frontalières, sont à étudier.

Située au cœur des grandes mutations contemporaines, la frontière est un objet complexe. Elle est appréhendée ici comme sujet et méthode.

Qu’est-ce qui fait frontière ? Tout d’abord, la frontière est un “construit” politique dont les formes matérielles peuvent être diverses (tout autant une montagne, un fleuve qu’une muraille). Elle est aussi considérée comme vivante, plus ou moins étanche, plus ou moins stable. Pour ses observateurs, et de façon générale, la frontière est à la fois une ligne (qui sépare et créée de la discontinuité) tout en étant une zone de contacts (permettant toutes sortes d’échanges symboliques, matériels, pacifiques ou violents). Née de préoccupations essentiellement politiques et stratégiques, l’étude des frontières s’est constituée scientifiquement au XIXe siècle avant de connaître un profond changement : de ligne, la frontière est devenue zone ; de physique, elle est devenue culturelle. Ces approches renouvelées des frontières et des zones frontalières se nourrissent avec fécondité de travaux issus de disciplines diverses. De nos jours, les délimitations géographiques, nationales et politiques sont sans cesse questionnées et ébranlées, sujettes à l’accélération de la mobilité, aux mouvements de population (tourisme, migrations, mobilité professionnelle), à la circulation financière, aux échanges commerciaux, tout comme aux mobilités virtuelles via internet, aux déplacements des images, des informations ; ces phénomènes sont induits par la mondialisation, la globalisation et l’urbanisation. Toutefois, la suppression de certaines frontières ne se fait pas sans l’apparition de nouvelles délimitations et séparations (sédentarité forcée, replis communautaires, nationaux, ethniques). D’autres discontinuités surgissent. Sous l’effet de divers champs de force comme l’essor religieux, les logiques économiques dominantes, les systèmes politiques, les conflits armés, les croisements culturels, l’histoire, la topographie, le réchauffement de la planète et les enjeux écologiques, les frontières se redéployent. Tour à tour déniées, réaffirmées, redessinées par les mouvements constants des limites linguistiques, culturelles, politiques, elles sont sans cesse en mutation et témoignent de l’inachèvement du monde et de ses transformations.

Dans son article intitulé « Qu’est ce qu’une frontière ?1 », le philosophe Etienne Balibar écrit : « L’idée d’une définition simple de ce qu’est une «frontière » est absurde par définition : car tracer une frontière c’est précisément définir un territoire, le délimiter et ainsi enregistrer son identité ou la lui conférer. Mais réciproquement définir, identifier en général ce n’est rien d’autre que tracer une frontière, assigner des bornes (en grec horos, en latin finis ou terminus, en allemand Grenze, en anglais border, etc.). Le théoricien qui veut définir ce qu’est une frontière est au rouet, car la représentation même de la frontière est la condition de toute définition ». Il tente tout de même d’approcher la notion en désignant quatre caractéristiques : surdétermination, polysémie, hétérogénéité et ubiquité. Les frontières sont des zones où s’intensifient les incompréhensions et les distances socioculturelles, car elles délimitent, encadrent, incluent autant qu’elles excluent. Devant la pluralité des situations et expériences frontalières, il faut éviter les réductions forcées et simplistes. Une frontière se dessine où s’active une tension entre des logiques antagonistes, et souvent au-delà des démarcations territoriales officielles. Elle ne se trouve pas forcément là où on l’attend. L’appréciation juste de la place des frontières suppose la prise en compte de bien d’autres considérations que la seule limitation volontaire du franchissement d’une ligne imaginaire tracée au sol. L’anthropologue James Clifford a par exemple examiné une série de lieux où la culture est en transition – des lieux qu’il nomme “zones de frontières”2. Il trouve ainsi des cultures en collision et changeantes aussi bien dans un musée d’art que dans des ruines mayas ou le métro de New York et les espaces urbains. Arjun Appadurai s’est quant à lui penché sur ces phénomènes à travers la notion d’ethnoscape3.

Les approches postmodernes en géographie, nourries par les Cultural Studies, Gender Studies, Postcolonial Studies permettent notamment de reconsidérer nos relations à l’espace et au temps, de même que certains travaux artistiques. Il paraît tout à la fois important de revenir sur la complexité historique de cette notion, de poursuivre les descriptions phénoménologiques, les discussions juridiques, les nombreuses facettes et réalités de ces zones spatio-temporelles (pratiques ordinaires, adaptations et inventions transfrontalières, violences, etc.). Bref, il s’agit de redéfinir les pratiques et les savoirs, et d’investir ces lignes, zones, bandes de séparation et de contact ou de confrontation, barrages ou passages, fixes ou mobiles, continus ou discontinus, extérieurs et intérieurs.

Emmanuelle Chérel, Laurent Devisme

Journée du 23 octobre 2014

Séminaire interne : rencontres et de partages. Chaque participant présentera ses intentions et pistes de travail avec Laurent Devisme, Amélie Nicolas, Elisabeth Pasquier, Véronique Terrier Hermann, Christiane Cavelin Carlut, Kantuta Quiros, Aliocha Imhoff, Emmanuelle Chérel, Marie-Paule Halgand.

Journée du 24 octobre 2014 (ouverte à tous les étudiants des 2 écoles)

Conférences

ouverture : 10H Ouverture de la journée Emmanuelle Chérel

10H15-11HOO La frontière coréenne : méta-frontière de la guerre froide ou front pionnier de la péninsule Valérie Gelezeau, Géographe

11H-11H45 Augustin Gimmel, artiste, à propos du film Terres vaines (2012)

discussions-échanges

après midi

14h-14h45 Anne Laure Amilhat Szary, géographe, Art-Sciences : du grand écart à la culbute indisciplinés : mes frontières créatives de géographe en quête d’art contemporain.

14h45-15h30 Françoise Vergès, politologue, Frontières d’une mélancolie postcoloniale.

15h30-16h15 Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff, théoriciens et curateurs,

Hétéroglossies des savoirs frontières

Discussions

17h Synthèse et mise en perspective

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes

6 Quai François Mitterrand, 44000 Nantes

02 40 16 01 21

https://ensanantes.fr/

Secession - Camille de toledo

September 30, 2014 – 7pm

Lecture by Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff at the Institut Français of Berlin, in the frame of the project Secession.  Conceived as a collective fiction with writers, scholars and artists, the project Secession is rethinking the european space around the concept of Translation.

Conversation with Camille de Toledo and Leyla Dakhli, curators of the project Secession, Cédric Parizot, anthropologist, Beatrice von Hirsch Hausen, geographer.

Institut  Français:

Maison de France

Kurfürstendamm 211

10719 Berlin

https://www.institutfrancais.de/berlin/agenda-610/agenda-1659/Debatten,631/secession,34643.html

Thanks : Camille de Toledo, Leyla Dakhli, Fabrice Gabriel

Simona Koch - Borders Europe

SIMONA KOCH – BORDERS / EUROPE, 2010 – Animated pencil drawing, 1:40 min / loop, mute –

Monday — 07.21.14 – Diplomatic f(r)ictions with ‘le peuple qui manque’

CONTENTS:

0. About Monday

1. About ‘le peuple qui manque’

2. Links and readings

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0. About Monday

What: Meeting / Presentation / Conversation

When: Monday July 21, 7pm

Where: 16 Beaver St., 4th Floor

Who: Free and Open to all

This Monday, we will have a conversation with Kantuta Quirós and Aliocha Imhoff from the Paris-based curatorial collective ‘le peuple qui manque.’ The conversation will bridge their ongoing concerns with art and the geopolitics of knowledge, with many current conversations at 16 beaver.

The following quote by Gilles Deleuze may best express these overlapping concerns, just as it has served as inspiration for the very name of this collective:

“This acknowledgement of a people who are missing is not a renunciation of political cinema, but on the contrary the new basis on which it is founded, in the third world and for minorities. Art, and especially cinematographic art, must take part in this task: not that of addressing a people, which is presupposed already there, but of contributing to the invention of a people. The moment the master, or the colonizer, proclaims ‘There have never been people here’, the missing people are a becoming, they invent themselves, in shanty towns and camps, or in ghettos, in new conditions of struggle to which a necessarily political art must contribute. (…) The cinema author finds himself before a people which, from the point of view of culture, is doubly colonized: colonized by stories that have come from elsewhere, but also by their own myths become impersonal entities at the service of the colonizer. The author must not, then, make himself into the ethnologist of his people, nor himself invent a fiction which would be one more private story: for every personal fiction, like every impersonal myth, is on the side of the ‘masters’. (…) There remains the possibility of the author providing himself with ‘intercessors’, that is, of taking real and not fictional characters, but putting these very characters in the condition of ‘making up fiction’, of ,making legends’, of ‘story-telling’. The author takes a step towards his characters, but the characters take a step towards the author: double becoming. Story-telling is not an impersonal myth, but neither is it a personal fiction: it is a word in act, a speech-act through which the character continually crosses the boundary which would separate his private business from politics, and which itself produces collective utterances.”

Gilles Deleuze, Cinema 2. The Time-Image – Editions de Minuit, 1985. University of Minnesota Press

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1. About ‘le peuple qui manque’

Le peuple qui manque (A people is missing) is a curatorial platform based in Paris, France. It was created by Kantuta Quiros and Aliocha Imhoff in 2005, and operates at the intersection of contemporary art and research. Le peuple qui manque was at the initiative of numerous projects, such as events, exhibitions, publications, international symposiums, film screenings and so on. Among their recent projects : Among their recent projects (2010-2014): Afropolitan Histories of Art (Review Multitudes, issue 53-54, Spring 2014), Géoesthétique (collective book, 2014, B42); Trial of a Controversy – Jan Karski : History & Fiction (HEAD Geneva, 2014); A Thousand Years of Nonlinear History (2013, Centre Pompidou); Make an Effort to Remember. Or, Failing That, Invent. (exhibition, Bétonsalon – Center for art and research, 2013) ; The Artist as Ethnographer (musée du quai Branly and Centre Pompidou, 2012) ; What is to be done ? – art/film/politics (Centre Pompidou, 2010), and so on. Le peuple qui manque also edits and distributes artists’ films.

Since 2010, le peuple qui manque has engaged a series of projects dedicated to the idea of contemporary art as a site of knowledge production. Accompanying a postmodern turn in social sciences, this focus sees contemporary art as a laboratory for the renewal of scientific paradigms, technologies of writings, sometimes capable of challenging forms of authority and regimes of veridiction within scientific fields (such as Ethnography, History or Geography). It can also overcome the difficulties of scientific disciplines in rendering certain archives and so-called ‘minor knowledge’ intelligible and legible. The voices and presence of minorities as political subjects acquire, in art, a heuristic and political value, capable of reformulating a new “ecology of knowledges”. The recent book they edited Géoesthétique emerged from these thoughts and looks back at the spatial turn in contemporary art, both within cartographic and geographic artistic practices today and spatialization of art history. Pursuing these thoughts, they are presently developing a new series of projects, in the form of scenographies of recent aesthetic controversies, considering curatorial practice as a display of theory, as well as fictional diplomacy, a diplomacy between antagonistic fields of knowledge.

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2. Links and readings:

https://www.lepeuplequimanque.org/

Most of ‘le peuple qui manque’s texts and publications exist in French, but we include here a few links with short descriptions and information on a few relevant works

https://www.lepeuplequimanque.org/en/textes

Geoaesthetics – Book

Histoires afropolitaines de l’art – Multitudes n°53-54

Images documentaires : comment disloquer l’autorité ?

Entretien avec Joaquín Barriendos par Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff

https://16beavergroup.org/
https://16beavergroup.org/mondays/2014/07/18/monday-07-21-14-geo-aesthetics-and-politics-with-le-peuple-qui-manque/

Thanks : 16 beaver, Pedro Lasch

Séminaire
MUSÉES DE SCIENCES HUMAINES ET ART CONTEMPORAIN
et lancement du livre « Géoesthétique »

Vendredi 21 mars de 17h30 à 18h30
au MuCEM de Marseille

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En présence de
Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff, directeurs d’ouvrage, d’Estefania Peñafiel Loaiza, artiste contributrice et de Sandra Patron, directrice du Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain

À la croisée de courants théoriques tels que la géographie critique et postmoderne, les pensées postcoloniales et décoloniales, Géo-esthétique revient sur le tournant spatial de l’art, et s’intéresse à la figure de l’artiste en géographe. L’ouvrage mobilise une analyse «géocritique» étudiant les représentations de l’espace dans les œuvres elles-mêmes, ainsi que celle, indissociable, d’une spatialisation de l’histoire de l’art et du langage curatorial, des contextes spatiaux dans lesquels les œuvres sont produites, circulent et sont valorisées.

Constitué de contributions originales et de traductions de textes importants produits ces vingt dernières années, Géoesthétique se veut un livre manifeste, rassemblant écrits de géographes, de théoriciens et d’historiens de l’art, d’artistes et commissaires d’exposition. Il prolonge l’exposition “Atlas critique” proposé par le peuple qui manque au Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain de mars à mai 2012.

Géoésthétique
Sous la direction de Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, le peuple qui manque
Une coédition Parc Saint Léger / École supérieure d’Art de Clermont Métropole
Avec le soutien de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon
Édité par B42

Contributeurs
Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff / Giovanna Zapperi / John Pickles, Sebastian Cobarrubias et Maribel Casas Cortes / Sandro Mezzadra et Brett Neilson / Guillermo Gómez-Peña / Jennifer Gonzalez/ Pedro Lasch / Bertrand Westphal / Beatriz Preciado / Franco Farinelli / Cuauhtémoc Médina / Piotr Piotrowski / Thomas DaCosta Kaufmann / Joaquín Barriendos


Le lancement sera précédé de
14h à 17h par le séminaire

« Musée des sciences humaines et art contemporain »
volet 2 : « Pourquoi les artistes se saisissent-ils des sciences humaines »

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Depuis plusieurs décennies, certains artistes ont intégré dans leur œuvre des démarches ou des dispositifs qui s’apparentent à des travaux de recherche en sciences humaines.
 
Comment et pourquoi le partage épistémologique entre la démarche scientifique (observation, analyse, discours…) et la démarche artistique (expression et création) s’est-il brouillé ou déplacé ? Quelles peuvent être les convergences dans les objets exploités, dans les méthodes, dans le statut des artistes et des chercheurs ?
 
Après une séance liminaire  consacrée à cette question dans sa dimension historique, ce second volet permettra de confronter des expériences récentes à travers les regards complémentaires d’artistes, de commissaires et de chercheurs.

Intervenants :
Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff, théoriciens de l’art, commissaires d’exposition
Garance Malivel, historienne de l’art, coordinatrice de projets à Bétonsalon
Estefania Peñafiel Loaiza, artiste
Ralf Marsault, anthropologue et photographe

MuCEM
Entrée basse du Fort Saint-Jean
201 quai du port, 13 002 Marseille

Locaux de l’institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP, 2ème étage)
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
Inscription obligatoire à i2mp@mucem.org
Remerciements : MuCEM (Jean-Roch Bouillé, Aude Fanlo), Musée d’Histoire de l’Immigration (Isabelle Renard)

Plus d’informations : https://www.mucem.org/fr/node/2346

Le procès d’une polémique
Jan Karski, l’Histoire et la fiction

Haute Ecole d’Art et de Design, Genève
Semaine du 17 au 21 février 2014

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Ce workshop mené par les commissaires d’expositions Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós propose l’élaboration collective d’une exposition performative, sous la forme d’un procès fictif, retraçant les enjeux d’une importante polémique littéraire récente.

En 2009, l’écrivain français Yannick Haenel reçoit le prix Interallié pour son roman « Jan Karski » paru chez Gallimard, basé sur la vie du résistant éponyme, diplomate et courrier du gouvernement polonais en exil à Londres, témoin dès 1942 de l’horreur des camps nazis et chargé d’alerter les Alliés du sort réservé aux Juifs d’Europe. Jan Karski rencontre en 1943 le président Américain, à la Maison Blanche, durant un long entretien. Deux documents diplomatiques en attestent mais personne ne sait avec exactitude, ce qu’ils se sont dits, ni comment a réagi Roosevelt au récit de l’insoutenable. Souhaitant « témoigner pour le témoin », Yannick Haenel imagine dans la troisième partie de son livre, le déroulement de cette rencontre, et propose – face aux silences des archives, aux silences des témoins – une fictionnalisation de l’Histoire, à partir d’une approche délibérément intuitive. S’en suivra, durant tout le premier trimestre 2010, une très vive polémique, ouverte notamment, par le cinéaste et auteur de Shoah, Claude Lanzmann qui accusera Yannick Haenel de falsifier l’Histoire.

Cette vive et complexe polémique aura redéployé la question suivante dans l’espace public et médiatique : l’histoire est-elle contenue uniquement dans les documents, les sources, les traces matérielles laissées par le passé ou est-il parfois nécessaire, comme l’affirme Y. Haenel, de recourir à la fiction, en tant que mode de connaissance particuliers qui excèdent ou complètent ceux de la « science historienne »  ou l’approche documentaire ? A-t-on le droit de fictionnaliser l’histoire ?

A partir d’une conférence inaugurale sur les relations entre Histoire et Fiction, Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós  s’arrêteront sur la controverse Haenel, en tant qu’archive.

A la suite de nombreux procès et tribunaux fictifs, notamment initiés par certains artistes et cinéastes contemporains (Anton Vidokle, Olive Martin & Patrick Bernier, Marcel Hanoun, Jean-Stéphane Bron, Abderrahmane Sissako, sans compter les incontournables procès surréalistes menés notamment par André Breton dans les années 1930), ce workshop se propose de déployer à partir d’une esthétique judiciaire, un espace verbal spéculatif, situé entre fiction et réalité.
Le procès est ici à envisager comme une exposition, permettant de spatialiser la pensée, de déplier les arguments de ses acteurs, leurs nœuds et points d’achoppement, en créant un espace dialectique, traversé d’antagonismes et de confits, qui se substitue et interrompt le schéma classique de l’exposition comme juxtaposition complémentaire et homogène de propositions. Un dispositif dialogique et agonistique, voire diplomatique – l’exposition comme dialogue – qui juxtapose plusieurs approches contradictoires, tout en tendant, à l’image du processus judiciaire, de proposer une résolution.

Au travers de la présentation de documents et de témoignages, la cour et les jurés ainsi constitués par les étudiants de la HEAD déterminera du droit à fictionnaliser l’Histoire ainsi que de la responsabilité de l’artiste et de l’écrivain. Le cinquième jour du workshop constituera le moment de tournage de ce procès en tant qu’exposition collective, display d’une polémique, cartographie d’une controverse.

Cet événement fait partie de la série « Contre Histoire »,  à l’invitation de Bruno Serralongue et Frank Westermeyer – Département Information – Fiction

https://head.hesge.ch/information-fiction/workshop-avec-le-peuple-qui-manque/

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JEUDI 30 JANVIER 2014
Amphithéâtre des Beaux-arts de Nantes
Conférence dans le cadre de la journée d’étude
‘Histoire de l’art & postcolonialité en France, quels enjeux ?’
proposée par Emmanuelle Chérel et Fabienne Dumont

avec la participation de

Emmanuelle Chérel
L’histoire de l’art élargie

Sophie Leclercq
L’apport d’une histoire surréaliste de la colonialité

Maureen Murphy
Des « Magiciens de la terre » aux « Modernités plurielle » : quelle visibilité pour l’Afrique au musée national d’art moderne de Paris ?

Marie-Laure Allain Bonilla
L’exposition comme symptôme de la situation postcoloniale française

Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff
Museum f(r)ictions
Au cœur de sa critique du partage de l’ordre des discours et son projet de « décolonisation des savoirs», les travaux du philosophe Valentin Mudimbe (The Invention of Africa. Gnosis, Philosophy and the Order of Knowledge (1988), Parables and Fables: Exegesis, Textuality and Politics in Central Africa (1991) et Tales of Faith (1997)) ont visé à une réévaluation de la valeur de l’oralité, du mythe et de la fiction comme systèmes d’intelligibilité et sources de connaissance. Simultanément, on sait que depuis la fin des années 1980, la prise en compte par les grandes institutions muséales occidentales des scènes artistiques extra-occidentales, longtemps négligées, est allée de pair avec une révision de leurs récits curatoriaux et historiographiques. Dans ce cadre, les expositions qui ont visé à une réécriture de l’histoire de l’art, depuis une perspective décentrée, se sont faites laboratoires pour produire des récits de l’art « décanonisés » et constituer de nouveaux modèles historiographiques. Ces expositions se sont alors révélées le lieu d’une renégociation singulière du partage entre production fictionnelle (qui relève du paradigme du curateur comme auteur), et espace de display scientifique (qui relève de la figure du conservateur de musée). Concomitamment, la récurrence de nombreux musées conceptuels et fictifs, proposés par des artistes, mobilisés dans cette réécriture décentrée de l’histoire de l’art, invite à interroger la valeur heuristique de la fiction pour proposer des récits de l’art décolonisés.

Lotte Arndt
Revue noire : Entre inventaire et invention du champ de l’art contemporain africain
 
Annie Bourdié
Biennales  chorégraphiques  d’Afrique, promouvoir  la  danse d’une  plus  grande  France  ?

Sophie Orlando
Pratiques artistiques contemporaines
en France et pensées postcoloniales: présences, traces, emprunts

Fabienne Dumont
Penser une « migritude » genrée et l’hybridation culturelle dans une perspective postcoloniale

Télécharger le dossier : https://recherche.beauxartsnantes.fr/sites/recherche.beauxartsnantes.fr/files/dossiers/Prog_HAPCF-5.pdf

JEUDI 30 JANVIER 2014 de 10h00 à 18h00
Amphithéâtre des Beaux-arts de Nantes Place Dulcie September,
44000 Nantes

Ouvert à tous

Symposium
« Art et mondialisation. Transferts, catégories, archives et récits »
Jeudi 14 novembre 2013 au Centre Georges Pompidou,
vendredi 15 novembre 2013 au musée du quai Branly

 

Dans le cadre d’une collaboration entre le LABEX CAP (Création, Art, Patrimoine) et de jeunes chercheurs indépendants, nous proposons les 14 et 15 novembre 2013, deux journées de rencontres accueillies par le Centre Pompidou et le musée du quai Branly. Le programme de ces deux journées a été pensé comme un espace de débat et de réflexion autour de l’art dans le contexte de la mondialisation et présentera des travaux académiques et critiques pluridisciplinaires, visant une histoire de l’art élargie, en dialogue avec plusieurs domaines des sciences humaines et sociales telles que les cultural studies, l’histoire des expositions et l’esthétique.
 
Ces deux journées seront divisées en quatre sessions de travail complémentaires organisées autour de plusieurs axes de réflexion : les transferts, les catégories, les archives et les récits.
Dans la première session, intitulée « De la transculturation dans la création artistique », il s’agira d’étudier la circulation des artistes, des idées, des techniques, des styles et des images dans un monde globalisé et de réfléchir plus particulièrement aux créations et aux nouveaux imaginaires émergeant de ces rapports transculturels ou transnationaux.
Dans la deuxième session, intitulée « Les catégories au prisme de l’art : usages, traductions et déplacements dans les années 1980 », il sera question de l’émergence de nouvelles catégories dans les mondes de l’art dans les années 1980, de leurs déplacements, traductions (d’un champ à l’autre, d’un contexte culturel à l’autre), des débats ou de l’absence de réflexion qu’elles ont suscité.
Dans la troisième session, intitulée « Terrain et archives : processus d’historicité, reconstruction de la mémoire et recueil de l’information dans des terrains contraints », il s’agira de réaliser une révision épistémologique du récit historiographique pour montrer comment les outils de recherche représentent une enclave dans la restitution de la mémoire collective. A cet égard, nous examinerons les nombreuses méthodes mises en place par les chercheurs pour collecter l’information dans des contextes politiquement restrictifs.
Enfin, la quatrième et dernière session, intitulée « L’exposition comme récit ? », se concentrera sur le développement de nouveaux cadres interprétatifs (histoire des expositions, études curatoriales, études postcoloniales) qui, depuis les années 1980, se sont avéré cruciaux pour repenser les récits de l’art. Désormais, écrire et réécrire l’histoire de l’art, c’est l’envisager comme un palimpseste de récits plurivoques et discontinus, «d’histoires qui se chevauchent (…) mais ne se correspondent pas » (Stuart Hall).

« L’exposition comme récit ? » – musée du quai Branly – 14 novembre 2013
Comité scientifique : Camila Bechelany, Susanna Muston, Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff, Léa-Catherine Szacka

Depuis les années 1980, l’exposition et le travail des commissaires sont devenus des objets d’étude à part entière. En parallèle à l’histoire de l’art, l’histoire des expositions s’affirme donc comme un nouveau champ de recherche qui, tout en étant centré sur un objet précis, se développe dans une perspective interdisciplinaire.
Comment pouvons-nous qualifier la présentation des œuvres dans le musée, la galerie, la biennale, triennale ou autres espaces ? Selon Roland Barthes, « le récit peut être supporté par le langage articulé, oral ou écrit, par l’image, fixe ou mobile, par le geste et par le mélange ordonné de toutes ces substances » . Or, peut-on affirmer que l’exposition est-elle un récit ?  Cette question servira de fil rouge pour cette demi-journée d’étude, tout en déclenchant une série de questionnements successifs.

Au sein du musée, comment l’exposition des collections permanentes participe-t-elle à l’écriture d’une histoire de l’art, à la valorisation d’une identité nationale ou à la création d’un patrimoine symbolique universel ?  Comment, par les thèmes proposés les œuvres dialoguent entre elles compte tenu des leurs différences intrinsèques et de l’échelle des Biennales ?
Deuxièmement, comment se fait la narration au sein de l’exposition ? Qui en est l’auteur? Comment comprendre les formes narratives du récit curatorial et leurs différences (narrations historiques, évolutives, formes micro-narratives, palimpsestes, atlas warburgien, etc.) ?
Troisièmement, si on parle de récit et de narration, quel est lien entre exposition et écriture ? S’agit-il d’une narration faite d’objets, de mots ou des deux ?
Finalement, si on s’attarde plutôt au public et à la réception, comment le récit est-il perçu par les visiteurs Peut-on parler de différents niveaux de lectures liés aux différents types de public ?

Par ces questionnements nous nous attacherons à dresser un état des lieux du développement actuel des recherches autour des expositions, de leur histoire et des écritures autres de l’histoire de l’art. Ces écritures étant construites par des acteurs multiples, provenant de différents champs de travail, de recherche et de savoir-faire, il s’agira d’aborder ces thématiques de façon ouverte et interdisciplinaire.

 
14h-17h : L’exposition comme récit ?
Introduction par Aliocha Imhoff  et Kantuta Quiros (Commissaires d’exposition et doctorants à l’université Paris Panthéon-Sorbonne)

« Expositions et récits. Le montage du sens à travers les œuvres », Susanna Muston
(Doctorante à l’université Paris 8 et Università degli Studi di Milano)

« Les récits de la ville représentés dans le musée : le cas du Musée d’Art de Rio »,
Camila Bechelany (Doctorante à l’Ehess et commissaire d’exposition)

« The Venice Biennale from a ‘show of shows’ to a thematic exhibition. How a large scale
exhibition could tell us a story », Vittoria Martini
(Docteure en histoire de l’art, Ssav, Uiversità Ca’ Foscari, Venezia)

« Échanges théoriques et artistiques entre
la France et le Brésil à l’occasion des Biennales d’art contemporain (1959-1985) »,
Vinicius Spricigo (Chercheur associé à l’université Libre de Berlin)

« Pour une image sismique des années 80 en Amérique latine : liens d’affinité
et de contagion », Mabel Tapia (Doctorante à l’Ehess et à l’université de Buenos Aires,
commissaire d’exposition)

Table ronde « Narrations visuelles et écriture de l’histoire de l’art »
Animée par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros
Intervenants : Susanna Muston, Camila Bechelany, Vittoria Martini, Vinicius Spricigo, Mabel Tapia

Plus d’informations et programme complet :
https://www.quaibranly.fr/fileadmin/user_upload/enseignement_et_recherche/programmes/Art_et_mondialisation_plaquette.pdf/Art_et_mondialisation_plaquette.pdf

THURSDAY, NOVEMBER 14TH 2013

Meet Jean-Jacques Lebel
(with Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós)
 
during Paris Photo Art Fair 2013
THE PARIS PHOTO PLATFORM – GRAND PALAIS

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©Marc Domage/Paris Photo


The Paris Photo Platform this year was co-directed by Nicolas Bourriaud, director of École nationale supérieure des beaux-arts de Paris and Chantal Pontbriand, curator and art critic.
The Platform was organized around three lines corresponding to the state of thinking and practices that provoke debate in the world of art and photography today:

PHOTOGRAPHY CHALLENGED BY THE WORLD
How is photography changing at a time when the world seems to be paradoxically both growing and shrinking? Has ethnographic photography, based on the idea of the existence of people and places that are “other”, taken with it the idea of documentary photography? A collection of travel shots and exotic film stills, protocols for relationships with residents, a mise-en-scène offsetting what is local and what is global, an archeology of images in various regions of the world, all this and more feed into these questions.

ENCYCLOPEDIC FANTASY
Influential art historian Aby Warburg opened out the discipline at the beginning of the last century to include a new concept of working with images. Today, a number of contemporary artists following this line of thought explore taxonomies and iconologies. This “encyclopedic fantasy” is in line also with the use that artists today make of archives. What is the meaning of this focus on the past and on the historical weight of the image?

PHOTOGRAPHY, PAINTING, LIMITS?
What lies beyond the incestuous ties between photography since its invention and the tradition of painting? How do new technical and sociological developments, and even developments in artistic thought itself, push these ties and these limits ever further? What about the image’s ability to overshadow itself, a process found in a number of artists’ work, pushing dematerialization to its limits to the point of even overturning it?

SEE THE DETAILED DAY-TO-DAY PROGRAM AND GUESTS:
THURSDAY, NOVEMBER 14TH
2.00pm to 2:45pm
Sophie Calle in conversation with Quentin Bajac (Chief Curator, Department of Photography, MoMA, New York)

3:15pm to 4:00pm
Jean-Jacques Lebel in conversation with “Le peuple qui manque”: Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós (Curators and Art Critics)

4:30pm to 5:15pm
Photography challenged by the world
Discussion with David Claerbout, Khalil Joreige and Joana Hadjithomas
Moderator: Jacinto Lageira (Art Critic and Professor, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

6:00pm to 7:00pm
New Artists On Stage presented by Nicolas Bourriaud and Chantal Pontbriand, co-curators of the Platform
Dimitri Afanasenko, Adrian Dan, Morgane Denzler, Constance Nouvel, Claire Tenu
Hosts: Julie Jones (Art Historian) and Pierre-Alexandre Mateos (Art Critic and Researcher)

FRIDAY, NOVEMBER 15TH
2.00pm to 2:45pm
Martin Parr and Gerry Badger talk about their series The Photobook, a History (Phaidon Press)

3:15pm to 4:00pm
Photography challenged by the world
Discussion with LaToya Ruby Frazier, Carlos Garaicoa, Rosângela Rennó, and Zineb Sedira
Moderator: David Campany (Writer, Curator and Professor at the University of Westminster, London)

4:30pm to 5:15pm
Luis Camnitzer in conversation with Chantal Pontbriand (Art Critic and Independent Curator, Founder of Pontbriand W.O.R.K.S. [We_Others and myself_Research_Knowledge_Systems])

6:00pm to 7:00pm
“Dissolutio”
Performance and workshop by Rubedo (Laurent-Paul Robert and Vesna Petresin Robert)

SATURDAY, NOVEMBER 16TH
2.00pm to 2:45pm
Photography, Painting, limits?
Discussion with Jean-Marc Bustamante, Karel Funk, Patrick Tosani
Moderator: Timothée Chaillou (Art Critic and Curator)

3:15pm to 4:00pm
An encyclopedic fantasy
Discussion with Luke Batten, Joan Fontcuberta, Louise Hervé and Chloé Maillet
Moderator: Elena Sorokina, Curator and Art critic

4:30pm to 5:15pm
Georges Didi-Huberman (Philosopher, Art historian and Professor at EHESS, Paris) in conversation with Chantal Pontbriand (Art Critic and Independent Curator, Founder of Pontbriand W.O.R.K.S. [We_Others and myself_Research_Knowledge_Systems])

6:00pm to 7:00pm
Teresa Margolles in conversation with Albertine de Galbert (Curator)

SUNDAY, NOVEMBER 17TH
2.00pm to 2:45pm
Ali Kazma in conversation with Régis Durand (Art Critic and Curator)

3:15pm to 4:00pm
Philippe Parreno in conversation with Nicolas Bourriaud (Art Critic, Curator and Director of Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris)

Read more at https://www.parisphoto.com/paris/program/2013/the-paris-photo-platform

Vendredi 11 octobre 2013
Conférence de Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff
dans le cadre du séminaire
"Pour une histoire de l’art d’un nouveau genre : approches critiques et pédagogiques"
CNRS – MSH Paris nord

https://artgenre.hypotheses.org/

Notes sur quelques fictions historiographiques. Présentation de l’exposition «  Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. »
Si l’investigation de l’histoire est devenue, ces dernières années, un motif récurrent autant dans les pratiques artistiques contemporaines que dans les récits curatoriaux, nous nous proposons d’y réfléchir ici, plus particulièrement, à partir des régimes de véridiction , mobilisés par l’histoire en tant que discipline de savoir. Alors que le partage entre science et fiction a été partie prenante des difficultés de la discipline historienne à rendre dicibles et lisibles les archives et les savoirs minoritaires, les voix et les présences des minorités en tant que sujets politiques dans la texture du passé, la fiction, telle qu’elle est mise en scène dans les historiographies produites par nombre d’artistes aujourd’hui, acquiert, à son tour, une valeur heuristique et politique, à même de reformuler une nouvelle écologie des savoirs historiques. A partir d’un retour sur l’exposition « Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. » que nous présentions au centre d’art Bétonsalon ( janvier — avril 2013) et qui proposait une lecture historiographique, mobilisant les critiques postféministes et postcoloniales des catégories et des conditions de possibilité des savoirs scientifiques, nous envisagerons ici les puissances de la fiction à rendre compte de savoirs non textualisés et immatériels, qui excèdent les découpages disciplinaires et les formes normalisées du savoir et du récit historique linéaire.
Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros


SÉANCE DE PRÉSENTATION | VENDREDI 27 SEPTEMBRE
Anne Larue, Charlotte Foucher Zarmanian, Magali Nachtergael, Julie Verlaine
avec keynote speaker Johanne Lamoureux, professeure à l’université de Montréal (Canada)

GENRE, PERFORMANCE ET MYTHES ARTISTIQUES | VENDREDI 4 OCTOBRE
Janig Bégoc, Université de Strasbourg : autour de Gina Pane
Anne Creissels, Université Lille 3 : Le masque de la création. Réflexions à partir du masque crayons de Rebecca Horn

GENRE, PERFORMANCE ET CHAMP POSTCOLONIAL | VENDREDI 11 OCTOBRE
Elvan Zabunyan, Université de Rennes 2
Aliocha imhoff et Kantuta Quiros, Le peuple qui manque (commissaires d’exposition, théoriciens de l’art, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) : Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente

QUEER ET INTERSECTIONALITÉ | VENDREDI 18 OCTOBRE
Marie-Hélène Bourcier, Université de Lille 3 : art et culture queer
Rachele Borgi, Université Paris 4 : la géographie sexuelle de l’art
Cristina Castellano, chercheure associée à l’université de Guadalajara (Mexique)

LES THÉORIES FÉMINISTES SUR L’ART : UN ÉTAT DES LIEUX | VENDREDI 25 OCTOBRE
Fabienne Dumont, Ecole supérieure d’art de Quimper
Séverine Sofio, chargée de recherche au CNRS, Cresppa-CSU

RÉFLEXIONS SUR LA PÉDAGOGIE ET LE GENRE EN HISTOIRE DE L’ART | VENDREDI 15 NOVEMBRE
Irène Jami, enseignante de l’option histoire des arts au Lycée Janson de Sailly, co-éditrice de l’ouvrage La Place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte (Paris, Belin, 2010)
Olivier Bonfait, professeur à l’université de bourgogne à Dijon, président de l’APAHAU (association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités)

MÉDIATIONS : CRITIQUES, GALERIES | VENDREDI 29 NOVEMBRE
Chéryl Gréciet, Frac Lorraine : Expositions féministes
Elisabeth Caillet, expert en médiation culturelle : Accompagner les publics. L’exposition Naissances

FORMATS ET SUPPORTS D’UNE HISTOIRE DE L’ART RENOUVELÉE : DE LA SYNTHÈSE AU DICTIONNAIRE | VENDREDI 13 DÉCEMBRE
Catherine Gonnard et Elisabeth Lebovici, auteures de Femmes artistes, artistes femmes (2007)
Marie-Laure Bernadac, conservateur au Louvre, et coordinatrice pour les arts plastiques du Dictionnaire des créatrices, à paraître aux éditions des femmes

Organisation : Charlotte Foucher Zarmanian (U. François Rabelais Tours), Anne Larue (Paris 13), Magali Nachtergael (Paris 13) et Julie Verlaine (Paris 1).
Séminaire proposé dans le cadre du GIS institut du Genre – master Slatel Paris 13 – master Histoire des Sociétés occidentales contemporaines Paris 1, Laboratoire InTru Tours

Carnet de recherche : https://artgenre.hypotheses.org

Horaires et lieu

Vendredi matin 9h30 – 12h30
à la MSH Paris Nord (salle A)
Saint Denis – La plaine
4 rue de la croix Faron

Conférences par
Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros
à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, site de Quimper,
3 octobre 2013,
à l’invitation de Fabienne Dumont

10h – Herstory /auto-histoire : lire les autonarrations filmiques à partir des épistémologies féministes et postcoloniales
Avec ce que Michel Foucault identifiait en 1977 comme une « insurrection des savoirs assujettis » , les épistémologies, longtemps pensées comme subalternes et mineures dans la hiérarchie des connaissances – celles du délinquant, du psychiatrisé mais aussi des femmes et sujets postcoloniaux, longtemps  objets des savoirs scientifiques et médicaux et de la représentation artistique, politique, etc.- ressurgissaient. En se réappropriant les dispositifs de production d’images et de discours, les subalternes inversaient les sites d’énonciation et de production de connaissances.   
Plus particulièrement, l’autofilmage se faisait le lieu privilégié d’une fabrique auto-énonciative, subvertissant les dispositifs représentatifs. Nombre de cinéastes/vidéastes féministes et/ou issues de minorités postcoloniales repensaient les narrations filmiques, en produisant des historiographies collectives, en se mettant eux/elles-mêmes en scène, en abolissant l’opposition classique filmeur / filmé, auteur / sujet. Cette rupture épistémologique s’est nourrie d’outils théoriques proposés par les mouvements féministes de la seconde vague (herstory, consciousness raising, standpoint theory, etc.) puis par les artistes, théoriciens, écrivains, poètes des mouvements (post)féministes, queer et postcoloniaux des années 1980-90 (l’autohistoria-teoria et le nos/otras de Gloria Anzaldua, l’indignité de parler pour les autres de Craig Owens, l’autobiosociographie d’Annie Ernaux, l’autofiction d’Hervé Guibert, la constitution d’une « histoire des formes culturelles spécifiques au peuple noir » du collectif Sankofa Film & Video, etc.).
L’intervention propose une lecture croisée de ces outils théoriques forgés – notamment – dans le champ de la littérature, de la poésie et de la théorie critique, et d’œuvres s’inscrivant dans une histoire des autonarrations filmiques, issue du cinéma expérimental, de la vidéo et du film-essai (Yvonne Rainer, Carolee Schneeman, Katherina Thomadaki /Maria Klonaris, Nelson Sullivan, Hervé Guibert, Vincent Dieutre, Marlon Riggs,  Isaac Julien & Sankofa Film & Video, Womanhouse, David Wojnarowicz, etc.).
Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros

14h – Notes sur quelques fictions historiographiques. Présentation de l’exposition «  Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. »

Si l’investigation de l’histoire est devenue, ces dernières années, un motif récurrent autant dans les pratiques artistiques contemporaines que dans les récits curatoriaux, nous nous proposons d’y réfléchir ici, plus particulièrement, à partir des régimes de véridiction , mobilisés par l’histoire en tant que discipline de savoir. Alors que le partage entre science et fiction a été partie prenante des difficultés de la discipline historienne à rendre dicibles et lisibles les archives et les savoirs minoritaires, les voix et les présences des minorités en tant que sujets politiques dans la texture du passé, la fiction, telle qu’elle est mise en scène dans les historiographies produites par nombre d’artistes aujourd’hui, acquiert, à son tour, une valeur heuristique et politique, à même de reformuler une nouvelle écologie des savoirs historiques. A partir d’un retour sur l’exposition « Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. » que nous présentions au centre d’art Bétonsalon ( janvier — avril 2013) et qui proposait une lecture historiographique, mobilisant les critiques postféministes et postcoloniales des catégories et des conditions de possibilité des savoirs scientifiques, nous envisagerons ici les puissances de la fiction à rendre compte de savoirs non textualisés et immatériels, qui excèdent les découpages disciplinaires et les formes normalisées du savoir et du récit historique linéaire.
Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros

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Theresa Hak Kyung Cha – Berkeley – 1968

Rencontre-librairie avec Elvan Zabunyan, Abigail Solomon-Godeau, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros
le 13 juin 2013 19h00
À l’occasion de la sortie de son livre Theresa Hak Kyung Cha – Berkeley – 1968, le Jeu de Paume et les Presses du réel ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec Elvan Zabunyan, en présence de Abigail Solomon-Godeau, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros.

Ce livre est la première publication dédiée à l’oeuvre singulière de l’artiste coréenne-américaine Theresa Hak Kyung Cha (1951-1982), à la croisée de la performance, de l’art conceptuel, de la vidéo et de la poésie, dont l’un des motifs principaux concerne sa représentation de l’Histoire, marquée par l’expérience de l’exil et de la migration, de la dislocation temporelle, culturelle, géographique et sociale.
Dans le courant de sa brève vie, Theresa Hak Kyung Cha a produit un travail artistique, littéraire et critique qui en fait une figure exemplaire, même si encore trop méconnue, de l’art contemporain américain. Est ici retracé ce parcours singulier qui se forge à la lumière d’une période exceptionnelle à la fois de l’histoire et de l’histoire de l’art. Theresa Hak Kyung Cha est à Berkeley en 1968, à Paris en 1976, à New York en 1980 et s’engage dans une pratique de l’art et de la pensée où sont brassés les concepts les plus novateurs des théories visuelles ou filmiques, de la philosophie, de la linguistique et de la littérature comparée.

Historienne de l’art contemporain, Elvan Zabunyan est maître de conférences habilitée à l’université Rennes 2 et critique d’art. Ses recherches portent sur l’art nord-américain depuis les années 1960 et notamment le tournant 1970 autour des questions raciales et féministes. Elle travaille depuis le début des années 1990 sur les problématiques issues des cultural studies, des théories postcoloniales et des études de genre en cherchant à construire, grâce à ces pensées critiques, une méthodologie de l’histoire de l’art contemporain articulée autour d’une histoire culturelle, sociale et politique. Elle a publié Black is a color, une histoire de l’art africain américain (Dis Voir, 2004 et 2005 pour la version anglaise), co-dirigé plusieurs livres et a écrit de nombreux articles dans des ouvrages collectifs, des catalogues d’exposition et des périodiques.

Abigail Solomon-Godeau est professeur d’Histoire de l’Art à la University of California, Santa Barbara. Elle travaille sur la théorie et la critique féministe, la photographie et la culture visuelle en France au XIXe siècle. Elle a publié : Photography at the Dock : Essays on Photographic History, Institutions, and Practices (University of Minnesota Press, 1991) ; Male Trouble. A Crisis in Representation (Thames & Hudson, 1997) ; The Face of Difference. Gender, Race and the Politics of Self-Representation (Duke University Press).

Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, fondateurs et directeurs artistiques de la structure curatoriale Le peuple qui manque.

> À l’espace éducatif du Jeu de Paume, le jeudi 13 juin à 19 heures. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

https://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1954&lieu=1

https://ensbalive2012.tumblr.com/
à l’École nationale supérieure des beaux-arts de 12 à 20h

Conférences, performances, danse, concerts, visites insolites… les 2 et 3 juin «Géographies Nomades» devient le terrain d’une intense programmation «Live» se déployant dans et hors l’espace d’exposition. À l’instar de ce nomadisme géographique évoqué dans l’exposition, les propositions du «Live» invitent à voyager dans l’imaginaire des artistes et critiques associés, dessinant une nouvelle cartographie d’un art plus que jamais ouvert à d’autres disciplines. Un art où la musique classique ou médiévale côtoie les expérimentations électroniques; le politique, la philosophie; le documentaire, la fiction ; la danse improvisée, la réinterprétation de pièces mythiques, élargissant toujours plus le champ des possibles.

Programme complet:
https://www.ensba.fr/download/pdf/expos/geo-nomades-live/gn_live_progmail.pdf


SAMEDI 2 JUIN 2012

15:00 – 17:00
TABLE RONDE /
LA RECHERCHE ET SES FLUX Marion Guibert (modérateur) Avec : Sirine Fattouh, Sophie Orlando, Christine Ithurbide, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros. Artiste-chercheurs, universitaires, commissaires d’exposition indépendants et institutionnels sont invités à présenter la manière dont ils mènent leurs recherches dans différentes zones géographiques. La recherche et ses réseaux, la recherche et ses outils pratiques et théoriques, diaspora et identité sont autant de thèmes qui seront débattus. Amphithéâtre de Morphologie

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